Catherine Solaris

Recherches, expériences et réflexions
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S’informer, rester positif et partager le trésor en soi
Publié par Catherine Solaris dans Réflexions • 2017-05-22 22:33:18
Devant le flot d’information déprimante qu’Internet nous apporte sur notre monde, je ne suis posé une question : où s’arrêter et quand continuer?

Je sais que certaines personnes ne sont au courant de presque rien. Elles ne savent pas pour la nourriture modifiée et les maladies qu’elle entraîne ni pour les changements climatiques et leurs impacts, non plus sur ce que vivent les animaux de notre planète, encore moins sur ce que vivent d’autres humains, qui sont aussi sensibles et intelligents que nous, mais vivants dans des contextes si opprimants qu’on leur accorde peu de valeur. Ces personnes ne savent pas ce qu’il se trame et ne sont probablement pas intéressées à le savoir. Quelqu’un m’a déjà dit : « Ce qu’on ne sait pas ne nous fait pas de mal ».

Je ne suis pas d’accord avec cette pensée. Je crois qu’il faut être au courant pour changer les choses, pour agir, signer des pétitions, se dresser contre des idées mauvaises. Si on ne sait pas, on ne peut rien changer. Car même lorsqu’on n’y peut réellement rien, on peut tout de même faire des choix individuels qui ont des impacts sur la communauté : changer son alimentation, recycler et éviter de polluer, consommer le minimum, donner au lieu de jeter ce qui est encore bon, sinon le réparer, etc.

Par contre, à force de lire sur tout ce qui se passe, on peut facilement, même plutôt rapidement, devenir déprimés. Savoir est une bonne chose, mais être atteint émotionnellement ne l’est pas nécessairement. Une personne positive qui est dans l’action doit aussi reprendre des forces, que ce soit simplement pour continuer de lutter par la suite. Avec le temps, on peut se sentir vidés, car l’humanité est à un tournant très déprimant de son histoire.

Je crois qu’il faut tenter d’avoir un équilibre. Être au courant, mais pas de tout. Partager avec les gens autour de nous. Ainsi, nous ne sommes pas le point central des infos, les autres aussi peuvent nous en apprendre et nous apporter leur point de vue. Puis, il faut lâcher prise et vivre sa vie. Se laisser du temps pour le plaisir, la joie partagée, le bien être. La liberté de penser et la légèreté des belles choses que la vie peut nous apporter.

Cela dit, je crois qu’avec une conscience éveillée, mais non troublée, on peut passer à l’étape suivante : celle d’agir pour faire un monde meilleur. Mais d’agir « à sa façon à soi ».

Je ne parle plus de recycler, mais bien d’utiliser ses talents personnels au profit de tous. Je parle de trouver les ressources uniques en nous qui peuvent nous permettre de changer le monde dans lequel on vit. Je ne pourrais malheureusement pas vous donner une réponse toute faite, car la réponse à cette question : « quel est mon talent, celui dont je peux me servir pour faire de notre Terre un monde meilleur », est en vous.

On m’a souvent dit que j’écrivais bien, que mes propos étaient clairs et qu’on pouvait arriver à comprendre des théories très complexes en lisant seulement quelques phrases. C’est un talent que je dois mettre à profit. C’est cette ressource que j’ai choisi d’utiliser pour aider les humains à évoluer et pour faire le bien autour de moi.

Je vous invite à faire cette réflexion, soit par la méditation sinon dans l’expérience (en essayant ici et là, en explorant des avenues) pour trouver votre talent unique et pour vous en servir. Je crois sincèrement que nous ne sommes pas venus ici sans raison. Nous avons une tâche à accomplir et la première est de partager avec tous le trésor qui est en nous.

Pour moi, une fois le trésor trouvé, il n’y a aucune excuse pour ne pas le mettre à profit. Pour ceux qui ne savent pas, je travaille à temps partiel, je fais des études universitaires et lorsqu’il me reste un peu de temps… parfois simplement pour reprendre mon souffle (!), je travaille sur mes projets d’écriture. En tentant de maintenir un équilibre sain (malgré tout), j’avance vers mon objectif, un pas à la fois. Peut-être un tout petit pas de bébé à la fois, mais un pas quand même. Peu importe le rythme, l’important est d’avancer.

Catherine Solaris


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