Catherine Solaris

Recherches, expériences et réflexions
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Niveaux de compréhension
Publié par Catherine Solaris dans Réflexions • 2014-09-01 21:06:15
Tout un chacun, un jour dans notre vie, nous sommes sentis incompris. Qu’on fasse partie de la masse ou qu’on soit marginaux, qu’on se sente incompris par nos proches ou par les étrangers, que ce soit sur des aspects de nous-mêmes ou encore en lien avec des activités que nous pratiquons. Ce même moment fatidique se produit dans chacune de nos vies.

Afin de comprendre un peu le phénomène, je vous propose une analyse (bien personnelle) des différents niveaux de compréhension.

Il est évident qu’on pourrait classer tout ça sous bien plus de trois niveaux. On pourrait facilement élaborer le tout sur une dizaine de niveaux différents, ou même aller plus loin. Je me limite à ces trois niveaux simplement dans le but d’exprimer une observation, qui ne nécessite pas un tableau hyper détaillé.

Vous pouvez voir le tableau à la page suivante, suivez le lien ici :

http:\\www.catherinesolaris.com\imageniveaux.html


Laissez-moi détailler le tout et préciser un petit quelque chose.

Notons bien que l’on retrouve des gens de tous les milieux, de toutes les classes sociales, de tous les domaines d’intérêts, dans chacun des trois niveaux. Même ceux qui sont dans des domaines plus spirituels peuvent facilement se retrouver au niveau 1. Lorsque j’avais mon site web et mon école ésotérique en ligne, j’aurais pu vous en parler longuement.

Cela dit, le tableau sert à comprendre ce qui se passe dans la tête des gens. Une personne de niveau 1 a probablement eu une vie complètement isolée des autres. Elle ne connait que son environnement proche et n’a aucune idée de la vie d’autrui, elle ne sait pas que sa vie pourrait être autrement, ni comment la changer (ils disent souvent vouloir changer, mais adorent par-dessus tout leur routine).

Au contraire, elle peut avoir une vie sociale active, mais ne côtoie probablement que des gens qui lui ressemblent, qui diront « oui, c’est vrai » chaque fois qu’elle exprime quelque chose. Ce qui crée un groupe refermé sur lui-même qui acquiesce sur tout sans se remettre en question.

Parfois, il y a deux clans distincts. Prenons l’exemple des gens en couple, les femmes qui disent qu’un côté que « les hommes sont comme ça », tandis que les hommes reprochent exactement la même chose aux femmes. Nous observons ensuite un couple de lesbiennes ou d’homosexuels, et on se retrouve avec les mêmes problèmes! C’est tout simple, les hommes et les femmes ne sont pas toutes et tous « comme ceci et cela », ce sont les dynamiques de couples qui sont problématiques. La faute ne devrait aller sur personne, car souvent chacun a ses torts.

Pour résumer, imaginons un instant une personne, seule dans une pièce fermée, munie d’une porte unique. Les murs de cette pièce sont tous blancs. Il n’y a qu’un fauteuil et elle y prend place. Une autre personne ouvre la porte et entre. Elle commence à parler et raconte qu’il y a de grands arbres, des odeurs de sapins et qu’elle entend un ruisseau dans la pièce d’à côté. Mais la première ne comprend pas, car ses murs sont blancs, elle ne voit pas « d’arbres » et ne sait probablement pas ce que c’est. Elle ne sent rien et n’entend rien. Comment comprendre ce que l’autre lui explique? Soit elle nie le tout, « c’est faux, tu as tout inventé » ou encore « tu es fou! », car dans sa réalité rien de ça n’existe. Soit, elle est curieuse et aimerait des explications pour se faire une meilleure idée. Soit, elle demande si elle peut carrément visiter l’autre pièce.

Les gens font ces trois choix tous les jours, dans toutes les situations. Ils décident parfois de rester dans la première solution, car elle est la plus simple, surtout la moins terrifiante. L’être humain est réputé avoir peur de l’inconnu. Chaque personne se fit donc à ce qu’elle voit, ce qu’elle perçoit, ce qu’elle a connu. Tout ce qui l’entoure a déjà touché ses cinq sens : vue, toucher, odorat, goût et ouïe. Et c’est sur ces dernières sensations et expériences qu’elle analyse tout le reste, vous inclus. Certains s’arrêtent là. Si ce type de personne vous juge, tentez de l’imaginer dans sa pièce blanche. Qui n’arrive ni à passer d’une pièce à l’autre ni à faire tomber ses murs.

Notez bien que vous et moi avons aussi notre pièce personnelle. La mienne est différente de la vôtre et vice versa, mais cela ne devrait en aucun cas affecter notre ouverture d’esprit.

Plus le temps passe, plus je remarque que les gens vont plus loin encore. Ils font ce qu’on appelle « de la projection ». Des exemples? Bien sûr, j’adore les exemples :P

Il y a quelques années, une personne que je connais me disait qu’il serait temps pour moi de rencontrer un homme, que plus on attend de rencontrer, plus on aime nos habitudes et moins on sera enclin à faire des compromis. Finalement, c’était elle qui voulait rencontrer. Elle l’a fait. Six mois plus tard, elle s’est trouvé un mec et depuis… n’a plus jamais fait de commentaires sur ma situation relationnelle.

Plus récemment, une collègue me dit que je devrais faire de la course à pied. Je lui dis que non, ce n’est pas un sport qui m’intéresse et que ça serait nocif dans mon cas, pour toutes sortes de raisons. Mais elle insiste et insiste encore. J’argumente et elle continue, puis commence à devenir émotive (autrement dit, elle se fâche contre moi, lol). Jusqu’à ce que je sois obligée de lui faire comprendre que même si c’est bon pour elle, ça ne l’est pas automatiquement pour le reste du monde!

Dernier exemple intéressant. Suite à un déménagement, je cherchais le meilleur trajet pour aller de la maison jusqu’au travail. Deux collègues résidant près de chez moi me font des suggestions. Sur le coup, je doute. Il me semble que le trajet est encore plus long. Je leur confirme donc à nouveau où j’habite et près de quelles intersections, pour qu’elles me situent bien. Les deux, chacune à leur manière, me suggèrent le trajet qui est le plus près de chez elles. « Je n’habite pas dans ton coin, j’habite à l’ouest de là », « Oui, oui, tu verras c’est tout près si tu passes par là ». Mais non! Les deux conseils, même si différents, me rallongeaient de 20-25 minutes. Mais c’est vrai qu’avoir habité chez elles, j’aurai grandement raccourci mon trajet…

Première chose lorsqu’on vous juge :

-La personne vous observe de son point de vue, selon ses expériences. Il est fort probable qu’elle ne comprenne pas l’ampleur de la situation, ni en perçoive les détails.
-Elle parle peut-être pour elle-même (exemples précédents)

Vous restez la meilleure personne pour juger qui vous êtes et ce que vous avez envie de faire. Vous désirez croire aux anges et aux esprits? Pourquoi pas! Tant que ça ne nuit à personne. Vous aimez manger du steak au petit déjeuner? Pourquoi pas! Tant que votre système digestif le prend bien et que ça ne nuit pas à votre santé. Etc. je crois que vous comprenez le principe ;)

Finalement, vous êtes les seuls à pouvoir terminer la réflexion. Vous saurez surement où vous situer dans le tableau, où situez certaines personnes de votre entourage, et ce texte vous aidera peut-être à les voir différemment et à donner beaucoup moins d’importance à leurs commentaires et critiques. Enfin, je le souhaite.

En espérant avoir été claire et surtout, compréhensible (lol)

Catherine

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